CINQ AGENTS DE SÉCURITÉ NOIRS ONT EU GAIN DE CAUSE AVEC LEURS PLAINTES DE RACISME DANS L'EMPLOI
Assistés par le CRARR dans leurs plaintes contre leur employeur et le Centre de prévention de l'immigration (le CPI, géré par l'Agence des services frontaliers du Canada, ou l'ASFC), où ils travaillaient, ces agents ont été exposés à des mesures de pression et de sanction lorsqu'ils se parlaient en créole entre eux, même dans des conversations personnelles, en milieu de travail. La politique linguistique, adoptée par Garda, permet l'usage seulement des deux langues officielles au CPI.
Une fois les plaintes statuées, la Commission passe l'étape de l'enquête. Le volet des plaintes dirigées contre l'ASFC n'a pas été retenu par la Commission à cause du fait que la langue n'est pas un motif de discrimination selon la Loi canadienne des droits de la personne .
D'autres recours sont envisagés pour représailles dans l'emploi et pour défaut de représentation syndicale.